UN PEU D’HISTOIRE ……Par sa situation sur la voie ancienne allant de Chalon-sur-Saône à Troyes-en-Champagne, Fleurey a toujours été un lieu de passage important permettant des échanges commerciaux facilités par sa position à l’entrée de la vallée de l’Ouche. Au Moyen Âge, le village se développe autour du prieuré Saint-Marcel, dépendant de Cluny. À son apogée, au XIVe siècle, il compte plus de 3000 habitants. Les premiers ducs de Bourgogne ne manquent pas d’y séjourner. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, suite aux épidémies, aux périodes de disette et aux conflits qui affaiblissent la communauté, les parlementaires dijonnais accaparent terres et bois qu’ils font exploiter par des fermiers. Ils construisent au village de belles demeures qui côtoient alors les modestes habitations d’une population plutôt misérable. À la Révolution, les biens des émigrés, ceux de la paroisse et du prieuré, sont vendus comme biens nationaux et reviennent entre les mains des notables locaux. Fleurey devient chef-lieu de canton. Au début du XIXe siècle, le creusement du canal est décisif pour l’évolution économique du village. La construction du chemin de fer, l’exploitation des bois et des carrières attirent une population de plus en plus nombreuse. Entre les deux guerres, l’activité dominante reste l’agriculture, complétée par la culture de la vigne et des petits fruits ou un emploi dans les carrières, suivant la saison. Après la seconde guerre mondiale, le nombre de fermes diminue en passant du mode familial au mode « entreprise ». Le remembrement de 1970 accélère cette évolution. Au XXe siècle, dépeuplé par les mutations profondes de ses activités, Fleurey s’ouvre aux citadins. Les premiers lotissements s’implantent autour du vieux village entre 1970 et 1986. Ces six dernières années, de nouveaux lotissements sont apparus et le centre du village se densifie à l’occasion du morcellement d’anciennes propriétés bourgeoises.